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L’apprentissage par l’orchestre à Montréal
Dans le cadre de mon doctorat, je réalise une étude de terrain des différents projets d’apprentissage par l’orchestre mis en place en région Montréalaise afin de mettre en perspective leurs atouts ainsi que leurs failles pédagogiques. Ces différents projets ayant pour vocation de placer la musique à la portée de tous, il me paraît important de comprendre les différents enjeux pédagogiques, économiques, géographiques et sociologiques auxquels ils peuvent être confrontés.
Par le biais de ce poster, je souhaite proposer un échantillon de trois programmes différents regroupant les mêmes paramètres d’enquête pour les analyser. Les résultats seront recoupés sous la forme d’un tableau afin d’assurer une lecture croisée visuelle et claire. Je mettrais également à disposition les guides d’entretien et grilles d’observations que j’aurais été amenée à compléter à l’issue du travail de terrain. Constituer ce répertoire de données me permettra d’analyser en profondeur et de comparer ces trois programmes types de manière à faire apparaître leurs forces ou d’éventuelles limites pédagogiques.
Biographie
Étudiante au doctorat en interprétation classique en flûte traversière à l’Université de Montréal depuis 2021, Marie Éliane Dubois s’intéresse dès le début de ses études aux différents moyens de transmettre la musique, d’une part en travaillant dans des écoles de musique en donnant des cours individuels, puis en intégrant en France, différents orchestres Démos ou groupes d’orchestres à l’école. En 2018, elle décide sous la tutelle de Monsieur Gilles Delebarre, d’effectuer une recherche de terrain sur le devenir des enfants issus des programmes Démos à l’issue de leurs cursus « De la nécessité du dispositif Démos à une évolution pérenne sur le territoire ».
Après avoir obtenu à Bordeaux ses diplômes d’interprétation et pédagogiques (DE), Marie a souhaité poursuivre avec une maitrise d’interprétation dans l’optique d’entamer par la suite une carrière de musicienne d’orchestre en parallèle avec l’enseignement. Cela lui a permis de rencontrer Mathieu Lussier et de devenir auxiliaire de recherche pour son travail sur l’évolution de la musique militaire.