Participant.es

Mot d’ouverture

Natalie Fernando

Nathalie Fernando est professeure titulaire d’ethnomusicologie et doyenne de la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Diplômée de l’Université Paris-Sorbonne – Paris IV, elle est cochercheuse pour le regroupement stratégique de l’Observatoire international de création et de recherche en musique et elle est membre, entre autres, du BRAMS (Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son), de la Société française d’ethnomusicologie et de l’International Council for Traditional Music.

Elle a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en ethnomusicologie de 2005 à 2015, une chaire partagée entre la Faculté de musique et le Département d’anthropologie de la Faculté des arts et des sciences. Elle a collaboré également avec des équipes de la Faculté des sciences de l’éducation et de la Faculté de médecine à l’élaboration du programme La musique aux enfants, en partenariat avec l’Orchestre symphonique de Montréal.

Mme Fernando a exercé diverses fonctions à l’Université de Montréal, dont celles de vice-doyenne aux études théoriques et à la recherche à la Faculté de musique de 2011 à 2018 et de membre du comité des études et du conseil de faculté. Elle a également assumé le rôle de vice-doyenne aux études supérieures et postdoctorales.

Sylvain Caron

Professeur titulaire, Sylvain Caron enseigne à la Faculté de musique depuis 1995. Ses enseignements couvrent l’histoire de la musique baroque, la musicologie de la performance, l’analyse et l’interprétation musicales, et les relations entre musique et beaux-arts. Il est le directeur de l’OICRM, l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique. Il est membre de l’Équipe musique en France, subventionnée par le FRQ-SC. Ses travaux concernent l’expression musicale et l’interprétation,plus particulièrement chez François Couperin et dans la mélodie française. 

Sylvain Caron est membre des comités de rédaction de Musurgia, la revue française d’analyse musicale, et des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique. Il a codirigé deux ouvrages collectifs : Musique et modernité en France, avec Michel Duchesneau et François de Médicis (Presses de l’Université de Montréal, 2006); Musique, Art et Religion dans l’entre-deux-guerres, avec Michel Duchesneau (Symétrie, 2009). Il a aussi présenté des conférences et publié des articles sur l’écriture fauréenne (Revue de musique des universités canadiennes, 2002), les mélodies de Daniel-Lesur (PUPS, 2009), de Fauré (PUM, 2006) et de Vierne (à paraître), les relations entre peinture et musique chez Denis et Caplet (L’Harmattan, 2011), la musique religieuse de Koechlin (Mardaga, 2010), Le Miroir de Jésus de Caplet (Vrin 2020) et les Vêpres de la Vierge de Tremblay (Cahiers de la SQRM, 2011). Pour la Revue musicale OICRM, il a rédigé deux articles (« Mélodie et orientalisme, de l’évocation du merveilleux aux séductions de l’avant-garde », 2016; « Analyser l’expression musicale. Le cas des Hiboux de Baudelaire-Vierne-Delunsch », 2019) et il a dirigé le numéro Musique et exotisme en France au tournant du XXe siècle (vol. 3 no 1). Avec Erica Bisesi et Caroline Traube il a corédigé le chapitre « Analyser l’interprétation : une étude comparative des variations de tempo dans le premier prélude de L’Art de toucher le clavecin de François Couperin », paru dans Musique et cognition, un collectif dirigé par Philippe Lalitte aux Éditions universitaires de Dijon (2019).

Il a également été président de la Société québécoise de recherche en musique et rédacteur en chef des Cahiers de la SQRM. Il collabore régulièrement avec le Musée des beaux-arts de Montréal pour la formation des guides (relations peinture-musique dans les expositions) et avec la Fondation Arte Musica pour des conférences grand public. Élève d’orgue de Raymond Daveluy, Antoine Reboulot et Jean Langlais, Sylvain Caron demeure actif comme organiste interprète.

Irina Kirchberg

Michel Duchesneau

Professeur à la Faculté de musique de l’Université de Montréal depuis 2002, et directeur de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) depuis 2004, Michel Duchesneau est l’auteur et co-éditeur de nombreux travaux sur la musique française de la première moitié du xxe siècle dont L’avant-garde musicale en France et ses sociétés de 1871 à 1939 (Mardaga, 1997), les collectifs Musique et modernité en France (PUM, 2006), Musique, art et religion dans l’entre- deux-guerres (Symétrie, 2009), Charles Koechlin, compositeur et humaniste (VRIN, 2010), Écrits de compositeurs (VRIN 2013). Appuyé par des subventions du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et du Fond de recherche québécois – société et culture, il a réalisé différents projets de recherches, dont la publication d’une partie des écrits du compositeur et pédagogue français Charles Koechlin (Vol I Esthétique et langage musical, Vol II Musique et société Mardaga, 2006 et 2009). Il dirige actuellement deux programmes de recherche : le premier sur la presse musicale française (www.emf.oicrm.org) et le second sur l’histoire des publics de la musique sous la IIIe République française. Rédacteur en chef de la revue Circuit, musiques contemporaines de 2000 à 2006, son intérêt pour l’étude des courants musicaux d’avant-garde l’a mené à publier sur la création musicale québécoise et sa réception.  Outre ses activités de musicologue, Michel Duchesneau s’intéresse à la gestion dans le domaine des arts et dirige actuellement un projet de recherche sur les publics de la musique selon l’angle de la médiation culturelle (www.p2m.oicrm.org). Il a été, entre autres, directeur général de la Société de musique contemporaine du Québec de 1997 à 2002.


Qui pratique la musicologie publique? Études de cas

Modératrice : Marie-Hélène Benoit-Otis

Marie-Hélène Benoit-Otis est professeure de musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en musique et politique. Elle s’intéresse aux liens entre musique, diplomatie, propagande et résistance, notamment à travers le cas de la vie musicale en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses publications récentes, on compte le collectif Chanter, rire et résister à Ravensbrück : Autour de Germaine Tillion (coédité avec Philippe Despoix, Djemaa Maazouzi et Cécile Quesney et paru en 2018 aux éditions du Seuil), la monographie Mozart 1941: La Semaine Mozart du Reich allemand et ses invités français (coécrite avec Cécile Quesney, Presses universitaires de Rennes, 2019; une traduction anglaise par Stacey Brown est en cours de préparation à Rochester University Press), et un numéro spécial des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique intitulé Musique et oppression (2022).

Paola Deteix

Paola Deteix a obtenu son baccalauréat en piano classique à l’Université de Montréal (UdeM) avant de commencer à faire des recherches sur la musicologie publique c’est-à-dire la traduction des connaissances musicologiques pour les néophytes, en 2020. Elle est devenue membre et auxiliaire de recherche à l’Étude Partenarial sur la Médiation de la Musique (EPMM). Son projet de maîtrise est une étude du public d’Orford Musique (festival d’été et académie de musique classique) et de sa réception de la musicologie publique orale. Ce projet sociomusicologique est une collaboration entre le programme de financement Mitacs, l’UdeM et Orford Musique. Deteix est également médiatrice professionnelle. 

Vicky Tremblay

Vicky Tremblay est candidate au doctorat en musicologie à l’Université de Montréal. Après des études en littérature et en enseignement de la musique, elle a complété une maîtrise en musicologie. Son mémoire portait sur l’hétérophonie et l’oralité dans les œuvres de Karlheinz Stockhausen. Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse à la spiritualité dans les œuvres de Gilles Tremblay et Claude Vivier. Ses recherches doctorales sont financées par le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) et le Fonds de recherche du Québec (FRQ).

Denise Finnegan-Hill

Denise Finnegan-Hill is a PhD musicologist, educator, and arts administrator. Her research expertise is in orchestral programming and film music. As a passionate advocate for the arts, Denise is actively seeking ways to educate the public in the facets of Western classical music, film music, and beyond. One way she does this is through her work as the streaming host and producer for Classical Music Indy where she creates unique and educational playlists featuring new and forgotten works of classical music. She also creates educational materials for orchestras, which can be found on her website dfinneganmusic.com, and makes videos talking about music in media on her YouTube channel.


Qui pratique la musicologie publique? Études de cas

Modérateur : Danick Trottier

Danick Trottier est professeur de musicologie au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et membre régulier de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM). Il participe également au comité scientifique des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique et assume la direction de l’antenne OICRM de l’UQAM. La qualité de son travail a été soulignée par l’attribution de deux prix Opus pour l’article de l’année (CQM), soit en 2012 pour un article portant sur la pratique de l’hommage musical chez Debussy et en 2019 pour un article portant sur la création d’Another Brick in the Wall – L’opéra de Julien Bilodeau. Il est l’un des corédacteurs du collectif intitulé Félix Leclerc : héritage et perspectives (Septentrion, 2019). Les musiques des XXe et XXIe siècles, autant dans la tradition dite populaire que dans la tradition dite classique, sont au cœur de son travail universitaire. Ses recherches sur les avant-gardes historiques et la chanson ont été publiées dans des revues comme ArgumentFiligrane, IntersectionsKinephanosLes Cahiers DebussySpeculum Musicae, Volume! La revue des musiques populaires etdes collectifs comme French Renaissance Music and Beyond. Studies in Memory of Frank DobbinsMusic Criticism in France, 1918-1939. Authority, Advocacy, Legacy ainsi que Musical Prodigies: Interpretations from Psychology, Education, Musicology, and Ethnomusicology.

Martin Barré


Alors qu’un important mouvement de popularisation de la musique savante accompagne les campagnes de légitimation académique de la musicologie à la charnière des XIXe et XXe siècles, la vague de vulgarisation scientifique qui explose à partir des années 1850 touche également la société musicale. Particulièrement sensibles dans la sphère lyrique, les interactions entre musique et médecine culminent à travers les campagnes de prévention de la voix. Les médecins et les musicographes à la tête de ce mouvement partagent une même ambition : sensibiliser les artistes lyriques, les professeurs avant tout, aux questions physiologiques et hygiéniques dans le but de réformer l’enseignement du chant en France. Deux questions se posent : comment s’y prennent les acteurs et actrices du monde médical pour s’adresser à des individus qui n’ont pour la plupart qu’une connaissance empirique des questions hygiéniques et physiologiques et comment la vulgarisation scientifique devient un outil pour tenter de transformer à la racine les conceptions liées à l’art vocal français. Se confrontent alors deux visions de la voix : l’une scientifique et positiviste et l’autre sensible et empirique. Nous commencerons par voir comment ce mouvement réformateur a bénéficié de la participation active des musicographes et critiques musicaux qui partageaient l’idée d’une décadence du chant en France. Nous nous pencherons ensuite sur l’exemple des conférences des médecins de la voix au Conservatoire de Paris. Enfin, nous analyserons les stratégies discursives et rhétoriques mises en place par les médecins et les musicographes pour faire passer un discours technique à des laïcs.

Céline Frigau Manning

Historienne de la musique et du spectacle, Céline Frigau Manning est professeure des universités à l’Université Lyon 3, directrice de l’équipe de site de l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (UMR CNRS 5317), membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Ancienne élève de l’ENS d’Ulm, agrégée d’italien, elle a été chargée de recherche à la Bibliothèque-musée de l’Opéra (BnF), pensionnaire à la Villa Médicis et maître de conférences à l’Université Paris 8. Auteure de Chanteurs en scène. L’œil du spectateur au Théâtre-Italien, 1815-1848 (Champion, 2014), elle a notamment dirigé le numéro Musique italienne et sciences médicales au XIXe siècle (Laboratoire italien, n° 20, 2017), et publié Ce que la musique fait à l’hypnose. Une relation spectaculaire au XIXe siècle (Les presses du réel, 2019). En 2019, elle a co-organisé à Paris la 3rd Transnational Opera Studies Conference. Elle co-dirige depuis 2019 le Bollettino del Centro Rossiniano degli Studi (Fondazione Rossini).


Atelier participatif

Béatrice Cadrin

Après une longue carrière comme musicienne pigiste (altiste, cheffe de chœur et d’orchestre), et plusieurs diplômes (en interprétation et en musicologie), Béatrice Cadrin concentre actuellement ses activités professionnelles autour de deux sphères liées à la musicologie publique. Depuis janvier 2024, elle est rédactrice en chef du magazine d’actualités musicales en ligne Ludwig van Montréal, où elle s’applique à faire de cette plateforme un trait d’union incontournable entre la communauté musicale professionnelle et celle des mélomanes montréalais et d’ailleurs. Parallèlement, elle continue d’agir en tant que conseillère musicale et assistante à la réalisation pour des captations de concerts de musique dite classique (principalement symphonique). Les captations auxquelles elle a contribué sont diffusées sur medici.tv et Stage +, la plateforme en ligne de Deutsche Grammophon, ainsi que sur les sites de l’OSM, du Concours OSM, du Concours international de musique de Montréal et sur les grands écrans du Festival de Lanaudière.


Débat participatif ouvert à tou.te.s

La musicologie publique au croisement de l’éducation, l’action sociale, le marketing et le divertissement.

  • Comment penser la musicologie dans un contexte de « communication » avec un grand public ?
  • Jusqu’où doit-on adapter les savoirs musicologiques pour satisfaire une vision de la transmission basée sur « l’accessibilité du discours » ?
  • Les institutions musicales et les médias n’ont-ils pas un rôle à jouer pour créer des ponts entre musicologues et publics dans une dynamique de médiation ?

Modérateur : Michel Duchesneau

Professeur à la Faculté de musique de l’Université de Montréal depuis 2002, et directeur de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) depuis 2004, Michel Duchesneau est l’auteur et co-éditeur de nombreux travaux sur la musique française de la première moitié du xxe siècle dont L’avant-garde musicale en France et ses sociétés de 1871 à 1939 (Mardaga, 1997), les collectifs Musique et modernité en France (PUM, 2006), Musique, art et religion dans l’entre- deux-guerres (Symétrie, 2009), Charles Koechlin, compositeur et humaniste (VRIN, 2010), Écrits de compositeurs (VRIN 2013). Appuyé par des subventions du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et du Fond de recherche québécois – société et culture, il a réalisé différents projets de recherches, dont la publication d’une partie des écrits du compositeur et pédagogue français Charles Koechlin (Vol I Esthétique et langage musical, Vol II Musique et société Mardaga, 2006 et 2009). Il dirige actuellement deux programmes de recherche : le premier sur la presse musicale française (www.emf.oicrm.org) et le second sur l’histoire des publics de la musique sous la IIIe République française. Rédacteur en chef de la revue Circuit, musiques contemporaines de 2000 à 2006, son intérêt pour l’étude des courants musicaux d’avant-garde l’a mené à publier sur la création musicale québécoise et sa réception.  Outre ses activités de musicologue, Michel Duchesneau s’intéresse à la gestion dans le domaine des arts et dirige actuellement un projet de recherche sur les publics de la musique selon l’angle de la médiation culturelle (www.p2m.oicrm.org). Il a été, entre autres, directeur général de la Société de musique contemporaine du Québec de 1997 à 2002.

Justin Bernard

Justin Bernard est détenteur d’un doctorat en musique de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la vulgarisation musicale, notamment par le biais des nouveaux outils numériques, ainsi que sur la relation entre opéra et cinéma. En tant que membre de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM), il a réalisé une série de capsules vidéo éducatives pour l’Orchestre symphonique de Montréal (saison 2014-2015). Justin Bernard est également l’auteur de notes de programme et de guides pédagogiques pour diverses institutions musicales telles que l’OSM, l’Orchestre métropolitain, le Festival international de Lanaudière, l’Opéra de Montréal ou encore la salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal. Ses activités professionnelles incluent la rédaction de notices discographiques pour Warner Classics et ATMA Classique ainsi que la révision de programmes de concerts. Par ailleurs, il est rédacteur principal pour le magazine La Scena musicale et animateur à Radio VM (91,3 FM).

Danick Trottier

Danick Trottier est professeur de musicologie au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et membre régulier de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM). Il participe également au comité scientifique des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique et assume la direction de l’antenne OICRM de l’UQAM. La qualité de son travail a été soulignée par l’attribution de deux prix Opus pour l’article de l’année (CQM), soit en 2012 pour un article portant sur la pratique de l’hommage musical chez Debussy et en 2019 pour un article portant sur la création d’Another Brick in the Wall – L’opéra de Julien Bilodeau. Il est l’un des corédacteurs du collectif intitulé Félix Leclerc : héritage et perspectives (Septentrion, 2019). Les musiques des XXe et XXIe siècles, autant dans la tradition dite populaire que dans la tradition dite classique, sont au cœur de son travail universitaire. Ses recherches sur les avant-gardes historiques et la chanson ont été publiées dans des revues comme ArgumentFiligrane, IntersectionsKinephanosLes Cahiers DebussySpeculum Musicae, Volume! La revue des musiques populaires etdes collectifs comme French Renaissance Music and Beyond. Studies in Memory of Frank DobbinsMusic Criticism in France, 1918-1939. Authority, Advocacy, Legacy ainsi que Musical Prodigies: Interpretations from Psychology, Education, Musicology, and Ethnomusicology.

Alex Benjamin


Musicologie publique en institution

Modératrice : Irina Kirchberg

Éloi Savatier

Éloi Savatier est doctorant sous la direction de Cécile Prévost-Thomas à l’Université Sorbonne Nouvelle et au Cerlis (UMR 8070) dans le cadre d’une CIFRE (Conventions industrielles de formation par la recherche) à la Maison de la Musique Contemporaine. Son projet de thèse a pour ambition d’analyser les objectifs et les dispositifs de médiations proposés par cette institution afin de mesurer de quelle manière ceux-ci mobilisent le paradigme des droits culturels. Parallèlement, Éloi Savatier est médiateur à l’IRCAM (Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique) – Centre Pompidou.

Raphaëlle Blin

 Raphaëlle Blin a rassemblé dans sa formation trois domaines de prédilection : l’histoire culturelle, l’histoire des arts, la musicologie, étudiées à l’ENS Paris, la Sorbonne, l’École du Louvre, le CNSMD de Paris. Elle effectue un doctorat sur le rapport entre opéra et mémoire.

Portée par la rencontre entre musique en création, formes immersives et thématiques de notre temps, elle travaille comme dramaturge de production. Comme dramaturge d’institution, dramaturge de médiation et conseillère artistique, elle a comme objectifs la transmission de récits plus inclusifs dans des formes renouvelées. Elle collabore avec plusieurs structures culturelles (Festival d’Aix, Opéra de Lille, Opéra de Dijon, etc.). Elle dirige l’ouvrage Une maison d’opéra au XXe siècle, Opéra de Lille 1923-2023, paru chez Snoeck. Son premier ouvrage, publié en 2019 aux éditions du CNSMDP, aborde les enjeux d’un festival de musique contemporaine comme le Festival Messiaen. Elle a été professeure d’esthétique au CRR de Paris puis de culture musicale au CNSMD de Lyon. Depuis 2024, elle est conseillère éditoriale à l’Opéra de Lyon.


Table ronde

Reba Wissner

 Dr. Reba Wissner is a film and television music historian and is coordinator of the Public Musicology Certificate. She holds a Bachelor of Arts degree in Music and Italian from Hunter College of the City University of New York, Master of Fine Arts and Doctor of Philosophy in Musicology degrees from Brandeis University, a Graduate Certificate in Higher Education Administration from Northeastern University, and a Graduate Certificate in Instructional Design from the University of Wisconsin – Stout. She holds Levels 1, 2, and 3 Credentials in Universal Design for Learning from UDL-IRN and is a Quality Matters Certified Peer Reviewer and Master Reviewer. She was the 2022 recipient of Columbus State University’s Scholarship of Teaching and Learning Award and named a Governor’s Teaching Fellow at the Louise McBee Institute of Higher Education at the University of Georgia in 2022.

In addition to book chapters and journal articles on film and television music, video game music, music history pedagogy, seventeenth-century Venetian opera, and immigrant musical theater, she is the author of several books: A Dimension of Sound: Music in The Twilight Zone (Pendragon Press, 2013), We Will Control All That You Hear: The Outer Limits and the Aural Imagination (Pendragon Press, 2016), Music and the Atomic Bomb on American Television, 1950-1969 (Peter Lang, 2020), and David Lynch: Sonic Style (Routledge, 2024). With Katherine Reed, she co-edited Music in Twin Peaks: Listen to the Sounds (Routledge, 2021). She is also co-editing, with Katherine Reed and Kate Galloway, Adaptation, Rearrangement, and Music Across Screen Media (under contract with Routledge) and solo editing the Oxford Handbook of Public Musicology (under contract, Oxford University Press). Her monograph, Universal Design for Learning in Music History Classes: A Teacher’s Guide, is under contract with Routledge.

Emily Ruth Allen

Emily Ruth Allen is an instructor at the University of South Carolina in the School of Music and Institute for Southern Studies. She earned her Ph.D. in Musicology from Florida State University. She is working on a book manuscript about Carnival parade musics in Mobile, Alabama. Her research has been supported by grants and fellowships from the Frances S. Summersell Center for the Study of the South, Society for American Music, the Florida State University Graduate School, and the Florida State musicology area. Additionally, she is starting other research projects in the field of festive studies, such as her analyses of reality show The Masked Singer. Her other interests lie in scholarly podcasting, which she currently pursues as a host for two podcasts, the New Books Network and Take on the South. Her podcasting work has been highlighted in Music Journalism Insider and the Journal of Musicological Research.

Dana Gorzelany-Mostak

Dana Gorzelany-Mostak is an Associate Professor of Music at Georgia College & State University. She is the founder of Trax on the Trail, a website and research project that tracks and catalogs the soundscapes of US presidential elections. Gorzelany-Mostak has provided her expert opinion for news outlets such as the BBC, Slate, CNN, The Guardian, The Washington Post, Newsweek, and Politico. Her 2023 book, Tracks on the Trail: Popular Music, Race, and the US Presidency (University of Michigan Press), analyzes the official and unofficial musical activity surrounding 21st-century presidential campaigns.

Eric Hung

Eric Hung (he/they) is Executive Director of the Music of Asian America Research Center, and Adjunct Lecturer at the University of Maryland’s College of Information. In 2024-25, he is Visiting Associate Professor of Music at Swarthmore College. Recent projects include curating an educational pathway entitled « Hear Us Out! Asian Americans, Native Hawaiians, Pacific Islanders, and Their Music » for Smithsonian Folkways, and serving as the writer for Wing Luke Museum’s « Sound Check! The Music We Make » exhibit. Prior to joining the nonprofit world full-time, he was a tenure-track and tenured professor of music history at the University of Montana and Rider University. Hung is also an active pianist and conductor. He holds a Ph.D. in musicology from Stanford University and an MLIS in archives and digital curation from the University of Maryland.

Katherine Leo

Katherine M. Leo is associate professor of music at Millikin University and author of Forensic Musicology and the Blurred Lines of Federal Copyright History (Rowman & Littlefield-Lexington 2021). She holds a Ph.D. in Musicology from The Ohio State University and a J.D. from its Moritz College of Law. As an academic and forensic musicologist, Dr. Leo’s research investigates the history, methods, and ethics of music copyright law in the US. Her adjacent work on commercial jazz and the music industry’s engagement with the US judicial system has been internationally celebrated, with recent features in the Journal of American Musicological Society, Jazz Perspectives, the Oxford Handbook series, and Grove Music Online.

Naomi Perley

Naomi Perley holds a PhD in Musicology from the CUNY Graduate Center. She works full-time at The Royal Conservatory of Music, Toronto, as an Instructional Writer in the Digital Learning department. At the RCM, she has edited and written copy for a variety of online resources, including the Online Sight Reading tool and the video collection Stewart Goodyear’s Guide to the Beethoven Piano Sonatas. Naomi’s musicological research focuses on the Wagnerian legacy in fin-de-siècle France, and particularly on the impact it had on French chamber music during this period. She has presented her research at the annual meetings of the American Musicological Society and at international conferences. Naomi has also presented online lectures and score reading classes for the Metropolitan Opera Guild on a variety of opera-related topics.


Une musicologie au service de la réception

Modérateur : Jonathan Goldman

Spécialiste des courant d’avant-garde de la musique du 20e siècle, Jonathan Goldman est professeur titulaire de musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Il est l’auteur de Avant-Garde on Record: Musical Responses to Stereos (Cambridge University Press, 2023) et, depuis 2024, rédacteur en chef de la revue Twentieth-Century Music (R.-U.). Rédacteur en chef, de 2006 à 2016, de la revue Circuit, musiques contemporaines et rédacteur de la rubrique musicale du Routledge Encyclopedia of Modernism (2016), il a aussi signé The Musical Language of Pierre Boulez : Writings and Compositions (Cambridge University Press, 2011), prix Opus du Livre de l’année. En novembre 2018, l’édition des cours du Collège de France de Pierre Boulez qu’il a co-traduits, est parue chez Faber (R.-U.) avec une préface de sa plume ; une réédition de ce livre chez University of Chicago Press a vu le jour en novembre 2019. En 2014, Jonathan Goldman a publié l’ouvrage collectif La création musicale au Québec (PUM), et en 2015 est paru Texts and Beyond : The Process of Music Composition from the 19th to the 20th centuries (UT Orpheus). En 2017, le collectif The Dawn of Musical Semiology, co-dirigé avec Jonathan Dunsby, est paru chez University of Rochester Press. Ses articles ont été publiés dans des revues scientifiques telles Perspectives of New MusicAmerican MusicMusic AnalysisTempo et Filigrane. Jonathan Goldman est également interprète au bandonéon et fut membre du groupe Quartango (2007-2017), lauréat d’un Prix Juno et d’un Prix Opus en 2015, formation avec laquelle il a enregistré trois albums. Il a également jouée en tant que soliste avec I Musici de Montréal, Toronto Mendelssohn Choir, le Quatuor Saguenay, l’Orchestre Signature de Tulsa (E.-U.) et Symphony Nova Scotia, ainsi qu’avec des interprètes de renommée internationale tels que Lara St. John, James Ehnes, Matt Haimovitz et Linda Lee Thomas.

Nicolas Jobin

Candidat à la maîtrise en musicologie à l’Université de Montréal, Nicolas Jobin est également artiste interdisciplinaire, médiateur culturel et commissaire indépendant. Partageant depuis vingt ans son temps entre la scène et les médias, ses présentations et publications ont fait l’objet d’une diffusion nationale et internationale, touchant au passage des publics de tous âges et de milieux variés. Animé d’une curiosité sans oeillères, il génère par ses interventions des espaces de fréquentation, de réflexion et de médiation décomplexés, mais rigoureux. Ses champs d’intérêt s’articulent principalement autour de la sociologie de l’art, de l’analyse intermodale et de la psychologie de la perception esthétique.

David Christoffel

David Christoffel est poète et compositeur d’opéras parlés, homme de radio et docteur en musicologie de l’EHESS. Ancien chroniqueur pour France Musique, il est aujourd’hui producteur pour RTS-Espace 2 et fondateur du programme indépendant Metaclassique. Il est l’auteur de plusieurs essais sur la musique : La musique vous veut du bien (PUF, 2018), Les petits malins de la grande musique (PUF, 2023) et Le syndrome de Salieri (Premières loges, 2025). Il enseigne la création sonore à l’ENS d’Ulm, le théâtre radiophonique à l’Université Paris-8 et la médiation dans diverses universités françaises (Sorbonne, Evry, Saint-Etienne et Tours/Poitiers).

Vers un milieu académique « public »

Modérateur : Sylvain Caron

Professeur titulaire, Sylvain Caron enseigne à la Faculté de musique depuis 1995. Ses enseignements couvrent l’histoire de la musique baroque, la musicologie de la performance, l’analyse et l’interprétation musicales, et les relations entre musique et beaux-arts. Il est le directeur de l’OICRM, l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique. Il est membre de l’Équipe musique en France, subventionnée par le FRQ-SC. Ses travaux concernent l’expression musicale et l’interprétation,plus particulièrement chez François Couperin et dans la mélodie française. 

Sylvain Caron est membre des comités de rédaction de Musurgia, la revue française d’analyse musicale, et des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique. Il a codirigé deux ouvrages collectifs : Musique et modernité en France, avec Michel Duchesneau et François de Médicis (Presses de l’Université de Montréal, 2006); Musique, Art et Religion dans l’entre-deux-guerres, avec Michel Duchesneau (Symétrie, 2009). Il a aussi présenté des conférences et publié des articles sur l’écriture fauréenne (Revue de musique des universités canadiennes, 2002), les mélodies de Daniel-Lesur (PUPS, 2009), de Fauré (PUM, 2006) et de Vierne (à paraître), les relations entre peinture et musique chez Denis et Caplet (L’Harmattan, 2011), la musique religieuse de Koechlin (Mardaga, 2010), Le Miroir de Jésus de Caplet (Vrin 2020) et les Vêpres de la Vierge de Tremblay (Cahiers de la SQRM, 2011). Pour la Revue musicale OICRM, il a rédigé deux articles (« Mélodie et orientalisme, de l’évocation du merveilleux aux séductions de l’avant-garde », 2016; « Analyser l’expression musicale. Le cas des Hiboux de Baudelaire-Vierne-Delunsch », 2019) et il a dirigé le numéro Musique et exotisme en France au tournant du XXe siècle (vol. 3 no 1). Avec Erica Bisesi et Caroline Traube il a corédigé le chapitre « Analyser l’interprétation : une étude comparative des variations de tempo dans le premier prélude de L’Art de toucher le clavecin de François Couperin », paru dans Musique et cognition, un collectif dirigé par Philippe Lalitte aux Éditions universitaires de Dijon (2019).

Il a également été président de la Société québécoise de recherche en musique et rédacteur en chef des Cahiers de la SQRM. Il collabore régulièrement avec le Musée des beaux-arts de Montréal pour la formation des guides (relations peinture-musique dans les expositions) et avec la Fondation Arte Musica pour des conférences grand public. Élève d’orgue de Raymond Daveluy, Antoine Reboulot et Jean Langlais, Sylvain Caron demeure actif comme organiste interprète.


Vanessa Blais-Tremblay

Vanessa Blais-Tremblay est professeure de musicologie au Département de musique de l’UQAM, membre cochercheuse du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique(OICRM), et de l’Institut de recherche en études féministes (IREF-UQAM). Elle est directrice scientifique du réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec et co-rédactrice-en-chef des revues Women and Music : A Journal of Gender and Culture et Les Cahiers de la SQRM. Ses recherches portent sur les femmes en musique au Québec aux XXe et XXIe siècles

Sandria P. Bouliane

Sandria P. Bouliane est professeure agrégée de musicologie à la Faculté de musique de l’Université Laval. Elle est membre co-chercheuse à l’OICRM-Ulaval et au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ). En mettant l’accent sur diverses formes d’emprunts et de transferts culturels entre les industries musicales canadiennes et états-uniennes, elle s’intéresse à l’histoire de la médiation de la musique, aux processus de (re)création à travers la traduction et l’adaptation de chansons, et à l’étude de la réception critique des musiques populaires durant l’entre-deux-guerres

Laura Risk

Laura Risk est professeure adjointe de musique à l’Université de Toronto Scarborough, avec une nomination conjointe à la Faculté de musique de l’Université de Toronto. Ses recherches visent à développer de manière proactive les archives publiques afin d’amplifier les voix inouïes et d’interroger de manière critique la notion de tradition, en mettant l’accent sur l’historiographie de la musique traditionnelle au Québec. Elle a publié des articles dans le Journal of the Society for American Music, Ethnomusicology, MUSICultures et Critical Studies in Improvisation, ainsi que dans The Globe and Mail, Le Devoir, The National Post et Strings Magazine. En 2024, son disque Traverse a reçu le Prix Opus pour « Album de l’année—Musique traditionnelle québécoise ».

Marie-Hélène Benoit-Otis

Marie-Hélène Benoit-Otis est professeure de musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en musique et politique. Elle s’intéresse aux liens entre musique, diplomatie, propagande et résistance, notamment à travers le cas de la vie musicale en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses publications récentes, on compte le collectif Chanter, rire et résister à Ravensbrück : Autour de Germaine Tillion (coédité avec Philippe Despoix, Djemaa Maazouzi et Cécile Quesney et paru en 2018 aux éditions du Seuil), la monographie Mozart 1941: La Semaine Mozart du Reich allemand et ses invités français (coécrite avec Cécile Quesney, Presses universitaires de Rennes, 2019; une traduction anglaise par Stacey Brown est en cours de préparation à Rochester University Press), et un numéro spécial des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique intitulé Musique et oppression (2022).

Ariane Santerre

Ariane Santerre est professionnelle de recherche à la Chaire de recherche du Canada en musique et politique à l’Université de Montréal tout en enseignant la littérature au collégial au Collège Jean-de-Brébeuf. Elle détient un doctorat en littératures de langue française de l’Université de Montréal, un postdoctorat en littérature comparée de l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle et a été Fellow du Summer Institute on the Holocaust and Jewish Civilization de la Holocaust Educational Foundation à l’Université Northwestern aux États-Unis. Ses recherches portent notamment sur les témoignages de la Shoah, la littérature de la résistance et, plus récemment, l’œuvre de l’écrivaine montréalaise de langue yiddish Chava Rosenfarb. Elle est l’autrice de la monographie La Littérature inouïe : Témoigner des camps dans l’après-guerre (Presses universitaires de Rennes, 2022).


Concert-conférence : Au temps de Pauline Viardot

Avec ce concert-médiation intitulé : « Au temps de Pauline Viardot » nous invitons le public à découvrir l’effervescence culturelle du XIXème siècle à travers une figure majeure : la compositrice Pauline Viardot (1821-1910) également l’une des plus grandes mezzo-sopranos de son temps. Par le répertoire choisi, nous proposons une biographie musicale non exhaustive de Mme.Viardot afin de faire découvrir toute l’intensité de sa carrière d’interprète et de compositrice. La musique est interprétée par la mezzo-soprano Florence Bourget (ancienne membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal), Hélène Picard et Tony Stauffer (pianiste). Grâce au talent d’orateur de l’historien Laurent Turcot (chaine YouTube, l’Histoire nous le dira), le public est plongé au cœur du 19eme siècle et découvre la vie trépidante de cette artiste.

Hélène Picard

Hélène est une artiste lyrique débordante de curiosité qui détient un grand nombre de diplômes dans différents domaines, attestant de sa passion pour l’Art sous toutes ses formes. Elle a complété un diplôme d’art vocal au sein du chœur d’adultes de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris avant de venir étudier à l’Université de Montréal d’abord en Maîtrise puis en Doctorat qu’elle obtient en mars 2023. Elle est également titulaire d’une licence de Lettres Modernes parcours Cinéma (Paris III Sorbonne Nouvelle, 2011) et de Musique parcours dramaturgie (Paris VIII, 2013). 

Sa carrière scénique s’est amorcée par le répertoire baroque, où elle a brillé dans des rôles tels que de Diane (Actéon) Spring et The second Fairy (The Fairy Queen), Cupidon (Vénus et Adonis), Second woman, Spirit and Second witch (Didon et Enée). Son évolution vocale l’a ensuite conduite à explorer les rôles du XIXème siècle, incarnant des personnages tels que Carmen (La Tragédie de Carmen), sous la direction de Jean-François Rivest et mis en scène par François Racine en avril 2022 ou encore Larina (Eugène Onéguine), dans le cadre du festival Highlands Summer Opera (Ontario, Canada).

Hélène a un vif intérêt pour les compositeurs et compositrices contemporains. Elle participe régulièrement à la création d’œuvres contemporaines sur différentes scènes montréalaises. Elle a notamment incarné La Protagoniste dans le premier opéra, Naissances de la compositrice Gabo Champagne (mai 2023) dans le cadre de la saison musicale Codes d’accès à Montréal.

Persuadée que la culture doit être accessible à tous, Hélène a co-écrit et coordonné la direction artistique d’un spectacle ludique intitulé Mélom’âne créé grâce au soutient du département de médiation de l’Opéra de Montréal. C’est avec la complicité du metteur en scène François Racine que ce conte musical participatif a été programmé lors de l’édition 2024 du festival Petits Bonheurs. Ce spectacle drôle et haut en couleurs souligne la volonté d’Hélène de placer la création au cœur de sa vie professionnelle. Elle travaille également en tant qu’artiste-médiatrice en collaboration avec L’Opéra de Montréal pour l’animation de différents autres ateliers musicaux.

Hélène s’illustre également dans le domaine de la musique de concert, où elle conçoit des programmes de récital uniques et originaux. Ceux-ci rendent pour la plupart hommage à d’illustres figures féminines qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire de la musique classique. Ces concerts on été programmés dans la prestigieuse saison de la Chapelle historique du Bon Pasteur à Montréal ( « Muses Baroques » en 2022 et « Au temps de Pauline Viardot » en 2023). Avec la complicité de son ami pianiste Julien Leblanc elle travaille actuellement à la diffusion deux récitals, Echos de le Terre (déjà donné à Montréal et Paris) et Music, when soft voices die, programme dédié à la musique de chambre écrite pour mezzo, alto et piano. 

En reconnaissance de son talent, Hélène a reçu en 2022 la prestigieuse bourse d’excellence Ferguson (opéra) ainsi que l’abbé Gadbois (mélodies). Elle a également remporté le 3éme prix au concours Vienna New Year’s Concert International Music en 2023, le 2 ème prix femme au concours Vienna Classical Music Competition en juillet 2024 et en novembre 2024 le 1 er prix chant soliste au concours internationale Léopold Bellan à Paris

Florence Bourget

Remarquée pour sa voix riche et raffinée, la québécoise montréalaise Florence Bourget obtient sa maîtrise à l’Université de Montréal pour ensuite prendre part au programme de jeunes artistes de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Lors de son passage en tant qu’artiste en résidence de 2018 à 2020, on a pu entendre Florence entre autres en Alice dans Lucia di Lammermoor, Lucilla dans La Scala di Seta de Rossini, Mrs. Grose dans The Turn of the Screw de Britten. Angel 2 dans Written on Skin de George Benjamin et dans une création entièrement féminine de L’hiver attend beaucoup de moi de Jobidon/St-Onge. 

Sa polyvalence s’exprime autant dans la musique baroque que dans la musique de chambre et orchestrale, la conduisant à collaborer avec des prestigieuses organisations telles que l’Orchestre Métropolitain, les Orchestres symphoniques de Montréal, Mâcon (France), Québec, Laval, et bien d’autres, ainsi qu’avec l’Ensemble Contemporain de Montréal, l’Orchestre de l’Agora, l’Orchestre de Chambre IMusici, le Festival Classica, les Grands Ballets Canadiens, l’Ensemble Caprice, l’Orchestre Baroque Arion, et bien d’autres. Elle a entre-autre participé à plusieurs tournées du Messie de Handel. 

Elle met fréquemment sa voix au service de créations artistiques comme par exemple l’Opéra Albertine en Cinq Temps tiré du texte de Michel Tremblay mis en musique par Catherine Major et Josiane dans L’homme qui rit de A. Ichmouratov. 

À l’Opéra, elle a interprété Sesto dans La Clemenza di Tito au Festival Classica, la Troisième Dame dans Die Zauberflöte à l’Opéra de Montréal et Mercedes dans Carmen dans plusieurs productions. 

En 2024, elle s’est fait remarqué dans le rôle de Isolier dans le Comte Ory à l’Opéra de Québec « visuellement convaincante et toujours à l’aise, nous faisant oublier par moments qu’il s’agissait d’un rôle pantalon, elle s’est taillé une place de choix dans cette distribution, grâce à sa voix bien dosée et toujours raffinée. » Revue l’Opéra. 

Tony Stauffer

 Tony Stauffer est un pianiste répétiteur et accompagnateur lyrique d’origine française. Né à Bayonne, il commence l’étude du piano dès l’âge de sept ans au Conservatoire Régional de Bayonne sous la tutelle de Sylvie Rambaud, où il obtient son Diplôme d’Études Musicales (DEM) avec les félicitations du jury. Tout au long de sa formation, il participe à des masterclasses avec des professeurs renommés tels que Jean-François Heisser, Christian Ivaldi, Valérie Aimard et Vladimir Mendelssohn. 

À l’âge de dix-neuf ans, Tony poursuit ses études musicales à l’Université de Montréal au Canada, où il obtient un baccalauréat, une maîtrise et un diplôme d’artiste dans la classe de Jimmy Brière. Au cours de cette période, il affine sa technique pianistique dans le répertoire soliste et explore la musique de chambre et l’accompagnement vocal.

Son intérêt pour le chant lyrique et l’opéra l’a conduit à entamer en 2021 un doctorat en piano collaboratif sous la direction de Francis Perron et Elizabeth Upchurch. Il s’est également formé à l’interprétation du lied allemand à l’Institut Schubert en Autriche, aux côtés d’artistes de renommée internationale comme Elly Ameling, Robert Holl, Julius Drake, Helmut Deutsch, Andreas Schmidt, Birgit Steinberger, Wolfram Rieger et Robert Vignoles.

En 2023, Tony intègre la résidence UdeM-McGill en piano art vocal, collaborant avec des maîtres tels que John Churchwell, Jeff Cohen, Michael McMahon, Helmut Deutsch, Graham Johnson, Warren Jones, François Le Roux, Wolfram Rieger, Pierre Vallet et James Vaughan.

Il participe également au Lehrer Vocal Institute de la Music Academy of the West en tant que pianiste, travaillant sur les productions de Carmen et L’Enfant et les Sortilèges. En mai 2024, Tony obtient son doctorat avec une thèse portant sur les mélodies de Déodat de Séverac

Laurent Turcot

Laurent Turcot est professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il a aussi fondé la chaîne YouTube L’Histoire nous le dira (550 000 abonnées). Il s’intéresse à l’histoire de la vie quotidienne ainsi qu’à l’enseignement de l’histoire.